On l’imagine extravertie, indépendante, drôle, avec une grande confiance en elle.
Fanny aime danser. Elle aime qu’on la regarde, qu’on admire sa technique, son énergie, sa présence.

Au début, c’étaient des remarques. Puis des exigences. Puis des ordres.
Un ton qui monte. Des insultes qui tombent.
Une voix qu’on étouffe. Une confiance qu’on grignote.

Il voulait qu’elle soit jolie, obéissante, disponible.
Mais surtout, qu’elle ne prenne jamais sa lumière.
Il voulait un toutou bien dressé. Pas une personne.

Alors elle raconte.
Pas pour se plaindre. Pas pour se venger.
Peut-être, un peu, pour faire sortir la haine de ne pas avoir parlé.


🎙 Épisode 3 du podcast Ça n’arrive qu’aux autres : « Sois une p*te, mais pas trop »


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